Après le choc France-Belgique (1-0), affiche des demi-finales du Mondial-2018, les Bleus auront donc le droit à une revanche contre le bourreau de leur rêve à domicile en finale de l'Euro-2016, huit ans après le but victorieux d'Eder, resté gravé dans les mémoires de millions de Français.
Malgré son effectif pléthorique rempli d'excellents manieurs de ballon, le Portugal était prévenu: à ce stade de la compétition il n'y a plus de "petites" nations, que des adversaires coriaces. La Slovénie, qualifiée pour les huitièmes de finale d'un grand tournoi pour la première fois de son histoire, en a été un jusqu'au bout.
Elle ne s'est finalement inclinée qu'au bout de 120 minutes d'un effort surhumain devant un gardien en état de grâce, qui a détourné les trois tentatives d'Ilicic, Balkovec et Verbic, tandis que Cristiano Ronaldo, qui avait fondu en larmes après avoir raté le pénalty de la qualification en prolongation (105e) a fait preuve d'un énorme sang froid en transformant le premier tir de son équipe. Le milieu de Manchester United Bruno Fernandes, et celui de Manchester City, Bernardo Silva, n'ont pas tremblé non plus.
- Ronaldo frustré puis libéré -
Avant cet épilogue épique, Ronaldo, toujours en quête de la réussite qui le fuyait jusqu'ici pour la première fois de sa carrière lors d'un grand tournoi international, a beaucoup tenté pour être une nouvelle fois le sauveur de son pays. Et accessoirement le plus vieux joueur à marquer dans un Euro, à 39 ans.
Mais il n'y est pas parvenu, la faute, en grande partie, à une défense slovène longtemps héroïque, emmenée par le central Vanja Drkusic, insubmersible dans les duels, y compris dans les airs, pourtant l'un des points forts du meilleur buteur de l'histoire de la Seleção (130 buts en 211 matchs).
Plusieurs fois trop court pour reprendre correctement les bons centres de Bernardo Silva et Bruno Fernandes (4e, 14e, 31e, 36e) l'attaquant d'Al-Nassr a passé beaucoup de temps à réclamer des fautes adverses, sans succès, l'arbitre italien Daniele Orsato ayant décidé de beaucoup laisser jouer malgré plusieurs situations litigieuses.
Mais il n'y est pas parvenu, la faute, en grande partie, à une défense slovène longtemps héroïque, emmenée par le central Vanja Drkusic, insubmersible dans les duels, y compris dans les airs, pourtant l'un des points forts du meilleur buteur de l'histoire de la Seleção (130 buts en 211 matchs).
Plusieurs fois trop court pour reprendre correctement les bons centres de Bernardo Silva et Bruno Fernandes (4e, 14e, 31e, 36e) l'attaquant d'Al-Nassr a passé beaucoup de temps à réclamer des fautes adverses, sans succès, l'arbitre italien Daniele Orsato ayant décidé de beaucoup laisser jouer malgré plusieurs situations litigieuses. (AFP)